Au moment du décès d’un proche, la famille/les proches doivent organiser les obsèques. Si le défunt n’avait pas laissé ses volontés, ils devront choisir entre crémation et inhumation. Cependant, cette décision est très difficile à prendre, car elle est très personnelle.
L’inhumation
Premièrement, l’inhumation ou aussi appelée l’enterrement, est la pratique consistant à enterrer le défunt dans un cercueil sous terre. C’est la pratique funéraire la plus courante et la plus répandue à travers les cultures.
L’inhumation se passe le plus dans le cimetière dans la ville où résidait le défunt, celle ou il est décédé ou celle ou se trouve le caveau familial s’ il y en a un.
L’enterrement a lieu entre 24 heures et 6 jours après le décès et il doit être autorisé par la mairie de la commune.
La famille/les proches vont alors louer ou acheter une concession funéraire qui équivaut à un emplacement dans le cimetière. Un contrat de concession qui précise sa durée temporaire, trentenaire, cinquantenaire ou perpétuelle et sa destination, individuelle, collective ou familiale.
Si la famille ne peut pas payer une concession, le défunt sera inhumé dans un terrain commun, dans un emplacement gratuit fourni par la commune et pour une durée de 5 ans au moins
La crémation
Deuxièmement, La crémation consiste à réduire en cendres le corps du défunt dans un crématorium.
Les délais de réalisation sont les mêmes que pour l’inhumation, entre 24 heures et 6 jours après le décès. Elle est soumise à une autorisation délivrée par la mairie de la commune où a lieu la mise en bière, dans le cadre du transport du corps, ou dans la commune du décès.
Tout le monde peut choisir cette solution pour ses funérailles. Le choix de la crémation répond bien souvent à la volonté anticipée du défunt de simplifier l’organisation des obsèques par sa famille, mais il est souvent très personnel.
Certaines religions interdisent cette pratique : le judaïsme, l’islam, les orthodoxes et certains protestants comme les adventistes et les presbytériens. La religion catholique accepte la crémation depuis 1963, tout comme la religion hindouiste
Le législateur a reconnu les cendres comme devant disposer du même statut que le corps resté entier. De ce fait, les cendres ne peuvent plus être conservées chez soi. Elles doivent être déposées avec leur urne ou dispersées dans un lieu approprié comme dans un monument cinéraire par exemple.
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